Comment le digital va révolutionner les flux de transport

Vendredi dernier s'est déroulée dans les locaux de l'université Paris-Dauphine, une demi-journée de conférences consacrée à l'impact du digital sur les flux de transport. Cette manifestation, qui était organisée à l'initiative de TIP Trailer Services et de PEA Consulting, en partenariat avec le Master Supply Chain de Paris-Dauphine et Supply Chain Magazine, a rassemblé 160 personnes dans la grande salle Raymond Aron de l'université. Après une première intervention de Philippe Valin, professeur à Paris-Dauphine, sur l'évolution des flux de transport, Didier Felice, directeur commercial de TOP Trailer services a largement évoqué la manière dont l'Internet Industriel allait profondément changer la manière d'appréhender les flux de marchandises : contrôle des conditions de stockage, émissions d'alertes, autodiagnotic des véhicules, autoroutes intelligentes, recherches d'informations... bref, les remontées d'information en temps réel vont transformer les méthodes de travail et permettre, toujours selon Didier Felice de mieux répondre à la demande des consommateurs. « Mais relever les défis et exploiter les possibilités de l'Internet industriel nécessite un plan de transformation clair », prévient le directeur commercial qui avance quelques recommandations : « Effectuer une écoute attentive du marché afin de comprendre et d'anticiper les opportunités offertes par la montée en puissance de l'Internet Industriel, sélectionner les innovations et les partenaires à valeur ajoutée, miser sur les initiatives de transformation digitale, accompagner et investir dans les équipes pour réussir à maitriser ces nouvelles technologies ». Pour Guillaume Delaval Chef de projet chez ID Logistics, la révolution est déjà en marche. Elle s'est traduite par l'utilisation des TMS dans le traitement opérationnel des flux (allocation des OT, KPI et managements transporteurs, gestion documentaire, rationalisation des tâches sans valeur ajoutée...), mais aussi dans l'analyse des données et la communication extérieure, notamment avec les transporteurs ou avec les entrepôts (interfaçage avec le WMS, le Yard Management). Pour renforcer sa démonstration Guillaume Delaval s'est appuyé sur deux exemples concrets : l'utilisation d'un portail end to end pour Castorama (dossier nominé aux Rois de la Supply Chain), et la mise en œuvre d'une tour de contrôle pour le pilotage transport de Danone Waters. Enfin, pour ce chef de projet, l'avenir passe par la démocratisation des smartphones et des tablettes « des nouvelles technologies mobiles qui permettent un champ d'application encore inexploité notamment dans le traitement instantané des données ».

Source Supply Chain Magazine

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