Le groupe Bolloré, très présent en Côte d’Ivoire dans des domaines aussi divers que le transport maritime, la logistique terrestre, la manutention, le transit maritime et aérien, ou encore le transport ferroviaire, annonce BOLLORELOGOd’importants investissements sur la période 2010-2013.

 

Le groupe Bolloré voudrait marquer définitivement son engagement à faire d’Abidjan un pôle important de ses activités en Afrique qu’il ne s’y prendrait pas autrement. En mars dernier, il a dévoilé un nouveau programme d’investissements à exécuter sur la période 2010-2013 via sa filiale Bolloré Africa Logistics. Enveloppe globale de ces nouveaux investissements inscrits dans son « plan d’expansion sur trois ans » : 50 milliards FCFA. Principales activités auxquelles devront bénéficier cette manne : la gestion du terminal à conteneurs du port d’Abidjan et le transport ferroviaire entre la Côte d’Ivoire et les pays de l’hinterland. Ainsi donc 14% de cette enveloppe, soit 7 milliards FCFA, seront consacrés à l’acquisition, auprès du groupe finlandais Konecranes, de huit nouveaux portiques de parc RTG (Rubber Tyre Gantry), qui devront renforcer le parc actuel de cinq portiques (dont quatre mobiles). Ces nouveaux équipements, d’une capacité de levage de 40 t, devraient accroître la productivité de la Société d’exploitation du terminal de Vridi (SETV), à qui l’Etat a concédé en 2005 la gestion du terminal à conteneurs. Il est donc attendu de cet investissement, qui va porter le parc équipement en portiques de la SETV à 16, qu’il fasse passer de 550 000 TEU en 2009 à 800 000 TEU par an les fruits de la manutention.

 

BOLLOREVRIDIVTPrincipales activités auxquelles devront bénéficier cette manne : la gestion du terminal à conteneurs du port d’Abidjan et le transport ferroviaire entre la Côte d’Ivoire et les pays de l’hinterland. En effet, l’augmentation de la productivité du terminal à conteneurs du port d’Abidjan, à raison d’une cadence de 60 à 75 mouvements à l’heure, devrait permette au PAA de s’aligner sur les plus hauts standards internationaux. A cet effet, un montant de 10 milliards FCFA servira à la réfection de 300 mètres de quai (quais 21 et 22) et à la prolongation des rails de roulement dans la perspective de l’installation de deux portiques supplémentaires dès 2011. Ces acquisitions et constructions d’équipements seront prolongées par la création d’un centre de formation à vocation sous-régionale dédié aux métiers de la logistique, et plus particulièrement de la conduite. Renouvellement des infrastructures En ce qui concerne le transport ferroviaire, une bonne part de la trentaine de milliards FCFA résiduels de cette enveloppe sera affectée au renouvellement des infrastructures et des équipements roulant, ainsi qu’au renforcement des capacités humaines de la SITARAIL, la filiale du groupe, concessionnaire du chemin de fer. Le plan d’urgence de relance du SITARAIL.jpgtransport par rail « Vision 2030 », adopté lors du conseil d’administration de SITARAIL de juillet 2009, prescrit un investissement global de 265 milliards FCFA sur vingt ans – dont 186 milliards FCFA financés par Bolloré Africa Logistics – pour le renouvellement du parc de locomotives, la réhabilitation et la transformation de la flotte actuelle de wagons de marchandises, et la prise en compte des charges nécessaires au bon fonctionnement de la voie. Par ces investissements, Bolloré Africa Logistics se positionne dans la perspective du renforcement de la production d’uranium au Niger par Areva.

 

Source NOTRE HEURE

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